Rêves
Dans le domaine des rêves, l’étude de Dawes et al. (2020) montrent que les personnes aphantasiques ont plus de difficulté à faire des rêves endormis ou éveillés. Dans les peu de cas où ces derniers en font, ils ont également moins de conscience et de contrôle. Les émotions ressenties sont aussi minimisées. L’âge influence aussi ces paramètres du fait qu’avec l’âge, il est plus compliqué de se souvenir de ses rêves. Zeman et al. (2020) confirment le faible taux de rêve chez les personnes aphantasiques en réalisant un questionnaire auprès de personnes aphantasiques, hyperphantasiques et un groupe contrôle. Ses résultats indiquent que 20,7% des aphantasiques font des rêves sans images (contre 6,5% pour le groupe contrôle et 0,5% pour les personnes hyperphantasiques) et 7,5% des aphantasiques ne font aucun rêve la nuit (contre 0,5 % et 0% pour les groupes contrôle et hyperphantasique).
Dans une de ses études, Fulford et al. (2017) parlent du patient MX qui a perdu la capacité à visualiser à la suite d’un problème cardiaque. Il est donc considéré comme aphantasique. Sa perte d’imagerie mentale inclut également la perte de rêves avec images. Quelques années après, Whiteley (2020) réalise une expérience avec différents sujets se décrivant avec des déficits proches de ceux du patient MX. 48% d’entre eux rapportent des images mentales involontaires et 81% des rêves visuels riches. Ces résultats ne correspondent pas à ceux obtenus par Fulford et al. (2017) et laissent penser que les sujets de Whiteley (2020) ne présentent pas les mêmes caractéristiques que le cas MX.