Sensibilité sensorielle
Dawes et al. (2019) ont fait passer différents questionnaires à des groupes tels que le VVIQ et l’OSIQ. On remarque dans les résultats que les aphantasiques ont un score plus bas et montrent des imageries réduites dans d’autres modalités sensorielles (auditive, kinesthésique, olfactive, émotionnelle). Ces différences entre les aphantasiques par rapport aux modalités sensorielles existantes posent la question de sous-catégories dans l’aphantasie. Dance et al. (2021b) viennent confirmer l’expérience de Dawes et al. (2019) en faisant passer 8 questionnaires à un groupe de personnes aphantasiques et de témoins. Les résultats montrent que les aphantasiques se sont retrouvés avec une imagerie altérée à travers plusieurs modalités sensorielles plutôt que simplement la vision. L’imagerie est donc liée à la sensibilité sensorielle. Dance et al. (2021b) réalisent une autre expérience dans laquelle les aphantasiques effectuent une tâche d'éblouissement par un motif en ligne à l'aide d’une plateforme de test. Les personnes ayant une aphantasie ont un sentiment d’inconfort visuel plus faible et ont moins de distorsions après cet éblouissement que le groupe contrôle. Dance (2021b) en arrive à la conclusion que les aphantasiques ont une sensibilité sensorielle plus faible que la population générale.